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L'ACTUALITÉ DE LA FLÛTE Les duos de flûtes au XXe siècle Paul Hindemith, un innovateur formateur entre les deux guerres mondiales, a laissé d'importantes pièces du répertoire pour la flûte, y compris le Sonatine canonique pour deux flûtes de 1924, dont le contrepoint dense et âpre est caractéristique de sa première période de création, comparable au Pantomime son opéra Cardillac, dans lequel deux flûtes seules accompagnent une scène de meurtre. dédicataire de Sonatine canonique est le banquier danois, flûtiste amateur et mécène Paul Hagemann. John Cage, probablement le penseur le plus radical de la nouvelle musique, a écrit en 1935 en tant qu'élève d'Arnold Schönberg Trois pièces pour duo flûte, qu'il appelait "études chromatiques". Des mélodies abrégées, qui se développent à partir de lignes traitées en termes contrapuntiques, donnent une idée de la nature abstraite de la musique sérielle. A la mesure de la virtuosité habituelle de la flûte sensuelle, l'œuvre est "anti-flûte" - un an avant Edgar Varèse Densité 21.5 a remis en question l'esthétique de jouer de la flûte d'une manière tournée vers l'avenir. Écrit à la mémoire de feu son éditeur Paolo Giordani (Suvini Zerboni). Goffredo Petrassi Jour 1948 Dialogo Angélique. En plus des intervalles ouverts, l'utilisation parcimonieuse de la langue flottante et des flageolets crée la sphère de cette "conversation angélique". Le fait que ces techniques de jeu étaient encore inhabituelles au moment où l'œuvre a été écrite admet que Dialogo Angélique une place dans l'histoire des techniques avancées de flûte. Après la Seconde Guerre mondiale, un important répertoire de flûte s'est créé dans la zone de tension entre la tradition extrême-orientale et l'avant-garde européenne. Le noyau de ce développement était le groupe japonais Jikken Kōbō, qui a également Toru Takemitsu appartenait. Créé à Paris en 1959 Mascarade - Continuer, Accessoire, dont le titre, ainsi que les sonorités étirées et les dynamiques extrêmes, rappellent le théâtre nô japonais, tandis que l'utilisation libre des douze tons et des techniques sérielles révèle l'influence de Messiaen et Boulez. C'est assez comparable dans le style de composition dialodia (1972) du compositeur italien Bruno Maderna: Condensées à deux minutes, les deux flûtes se séparent d'abord de l'unisson en contre-mélodies rythmiquement parallèles et continuent à devenir indépendantes, pour redevenir une dans une finale chaotique « molto irregolare ». Aussi le compositeur coréen Isang Yun, qui vivait à Berlin, a voyagé entre les cultures. Sans renier la tradition asiatique, le inventions dans le titre ainsi que dans le traitement imitatif des aspects technico-musicaux directement sur J. S. Bach. Yun l'a écrit pour deux hautbois en 1983, mais de son propre chef a imaginé les capacités de couleur et de modulation des flûtes et a par conséquent publié une version pour deux flûtes en 1990. »La musique doit humblement chercher à faire plaisir…« (la musique doit donner du plaisir en toute modestie). Cette exigence souvent citée de Debussy vient Jean François pas comme les autres et a créé une vaste œuvre selon sa devise "musique sérieuse sans lourdeur" : pétillante, joyeuse et touchante dans les mouvements lents ... Le colloque des deux perruches (The Conversation of Two Budgies, 1989) illustre cela.
dédié à … Dorothée Eberhardt A reçu très tôt des cours d'accordéon et de piano, puis a ajouté du saxophone, de la clarinette et du violon. Après des études d'études orientales, de philosophie et de philologie grecque (doctorat 1979), elle reçoit sa formation musicale à Londres au Trinity College of Music (clarinette) et au Goldsmiths College (musicologie et composition). Elle a ensuite travaillé à Londres en tant que compositrice et professeur de musique. En 1992, elle est retournée en Allemagne et vit maintenant près de Munich. La musique de Dorothee Eberhardt a remporté plusieurs concours de composition et est interprétée à l'échelle internationale par des ensembles et des solistes de renom. Ses œuvres ont été publiées par divers éditeurs et peuvent être entendues sur plusieurs CD et dans des productions radiophoniques. EOS (Dawn) a été créé comme cadeau de mariage pour la nièce du compositeur et a été créé en 2015 au bureau d'enregistrement de Bad Aibling (près de Rosenheim) par Elisabeth Weinzierl et Edmund Wächter. Chacun des quatre mouvements repose sur un ostinato rythmique qui – perçu inconsciemment – détermine l'unité musicale au sens de G. W. Leibniz : « La musique est l'activité mathématique cachée de l'âme, qui n'a pas conscience d'effectuer des calculs. Enjot Schneider a étudié la musique et la musicologie à Fribourg (Dr phil. 1977). De 1979 à 2012, il a enseigné en tant que professeur à l'Université de musique et de théâtre de Munich. Il a écrit huit opéras complets, dont Bahnwarter Thiel ainsi que Marco Polo ainsi que de nombreuses œuvres orchestrales et de musique de chambre. Sa musique sacrée comprend des oratorios, des concertos pour orgue et 16 symphonies pour orgue. En outre, environ 600 musiques de film ont été créées, par ex. pour Schläfes Bruder, Lait aux herbes ainsi que Stalingrad. Les lieux où ses œuvres sont jouées vont de Paris, Rome, Madrid, New York et Los Angeles à Tokyo, Shanghai, Pékin et Taipei. Enjott Schneider a reçu de nombreuses distinctions. Il est membre du conseil de surveillance de GEMA et en a été le président de 2012 à 2017. Il est président de l'Association des compositeurs allemands depuis 2013. RA - Rituel pour 10 flûtes a été composé en 2017 et est dédié à Elisabeth Weinzierl et Edmund Wächter. L'inspiration était le Roi Soleil RA, le plus ancien des dieux égyptiens. Les étincelles du soleil, les phrases d'adoration répétées rituellement et les mélodies orientales colorent cette composition. Jean-Luc Darbellay a étudié la clarinette dans sa ville natale de Berne, complétée par des études de composition avec Cristóbal Halffter et Dimitri Terzakis et des master classes avec Klaus Huber et Heinz Holliger. Il fut l'assistant d'Edison Denisov et suivit des séminaires à Paris avec Pierre Boulez. En 1992, il travaille avec John Cage à Pérouse et joue du cor de basset dans la première de György Kurtágs curriculum vitae. Son large éventail d'œuvres est joué dans le monde entier. Il a reçu des commandes de composition e.a. par Radio Suisse Romande, par MDR, par Radio France pour le Festival Présences et la Philharmonie de Zurich. En 2010, la première suisse du requiems au Festival de Lucerne. Il a été compositeur en résidence à l'Orchestre de Chambre de Lausanne ainsi qu'au festival « Les sommets musicaux de Gstaad ». Darbellay était le président fondateur du Schweizer et membre du conseil d'administration de l'International Society for New Music. Son travail est publié par Ricordi et Musica Mundana. L'État français l'a honoré en tant que Chevalier des Arts et des Lettres. Waves: »Chaque projet musical éveille certaines associations chez le compositeur. Rien que de penser à la flûte, ça me rappelle ma ›filiation musicale‹ : Syrinx et la prélude de Debussy, Trois chansons de William Shakespeare ainsi que Épitaphium par Stravinsky, que quatuor de flûtes par Edison Denisov et Mémorial par Boulez. Les ondes sont créées par compression et raréfaction de la matière. Surtout en relation avec l'eau, cela se traduit par une grande variété de phénomènes optiques et acoustiques. Les courtes pièces sont des ›hommages‹ à la fois aux compositeurs qui m'ont façonné et au duo Wa(echter)-We(inzierl).« Bernd Redman, né à Bamberg, a étudié la composition, le solfège et la musique scolaire à Munich et Mannheim ainsi que la musicologie aux universités de Munich et de Salzbourg (doctorat 1998) après avoir été diplômé du Musisches Gymnasium de Niederaltaich. Un séjour à la Cité des Arts de Paris a suivi la master class avec Dieter Acker. Après avoir enseigné à Munich et à Salzbourg, il a obtenu une chaire d'improvisation et de composition à l'Académie de musique de Cologne en 1999 et une chaire de théorie musicale et de formation auditive à Munich en 2005. En 2011, il est devenu vice-président de l'Université de musique et de théâtre de Munich et en 2014 son président. L'œuvre compositionnelle diversifiée de Bernd Redmann s'étend des pièces solo à la musique de chambre et des œuvres orchestrales aux compositions spatiales qui combinent des timbres instrumentaux et vocaux. Son théâtre musical Le chassé créée en 2010 au Theater Bremen. De nombreuses pièces sont disponibles sur CD ou enregistrements radio. Jardins secrets a été créé au tournant de l'année 2017 / 2018. Des jardins secrets dans des cours inaccessibles de châteaux du sud ou dans d'autres coins enchantés nourrissent des plantes mystiques de forme, de couleur et d'effet extraordinaires. Les sept miniatures transforment leur apparence et leurs senteurs en différentes ambiances sonores. Le médium énergétique est le timbre irisé et les formes de mouvement des flûtes, du souffle doux au sifflement de la bouffée d'air, du son faible et abyssal de la flûte basse à la puissance sonore éblouissante dans les aigus - et entre les extrêmes un monde de transitions et de nuances fluides, de contrastes de couleurs et de métamorphoses. Erwin Koch-Raphaël, né en Campine (Bas-Rhin), vit à Brême. En plus d'étudier l'ingénierie du son, il étudie la composition avec Isang Yun à Berlin, qu'il complète avec Iannis Xenakis et Franco Donatoni à Paris. Suite à une invitation de la section coréenne de l'ISCM, Koch-Raphael a passé une longue période d'études en Corée du Sud en 1979. De 1996 à 2015, il a enseigné à l'Université des Arts de Brême en tant que professeur de composition et de théorie musicale. Il a été membre et co-fondateur du groupe de performance de Brême »ganZeit« et en 1990 a travaillé comme conférencier sur le projet RESPONSE à Francfort-sur-le-Main avec l'Ensemble Modern et le London Sinfonietta. En 1991, le Centre d'art et de médias de Karlsruhe (ZKM) a accordé l'une des premières bourses de projet à Koch-Raphael, qui y a travaillé pendant un an à l'Institut de musique et d'acoustique. composition n°71 (tartans. variations) a été créé à Brême en 2012 par Elisabeth Weinzierl, Edmund Wächter et Eva Schieferstein. La pièce est basée sur des impressions d'un voyage en Ecosse. La musique reflète les danses et les chants écossais sous une forme abstraite, mais aussi les motifs de lignes (tartans) des kilts écossais, qui rappellent les peintures de Piet Mondrian. Les variations hétérogènes sont étroitement imbriquées : le thème du début est suivi de 14 courtes variations dans lesquelles différents aspects, caractéristiques structurelles ou motifs de la variation ou du thème précédent sont traités. Nikolaus Laiton, né à Lindau, compose de la musique de chambre et des œuvres symphoniques. Sa musique est jouée dans des forums nationaux et internationaux de musique nouvelle. Il a reçu des commandes de divers festivals et stations de radio, dont plusieurs de la Radio bavaroise pour la série de concerts musica viva. Ces dernières années, Brass s'est de plus en plus consacré au théâtre musical (Ruhrtriennale 2015 : plongeur terrestre). En 2018, il y avait une nouvelle production de au Staatsoper Unter den Linden à Berlin jour d'été après le drame Un jour d'été de Jon Fosse (UA 2014 à la Biennale de Munich pour le théâtre musical contemporain). Expérimenté en tant que commande de l'Opéra d'État de Bavière pour le Festival d'opéra 2018 Les passants créé dans la production de Ludger Engels. Brass est membre de l'Académie bavaroise des beaux-arts et de l'Académie allemande des sciences et des arts des Sudètes. Plusieurs de ses travaux ont été publiés par NEOS. »Depuis plusieurs années, j'écris à plusieurs reprises des miniatures pour différentes formations en duo, principalement pour des couples de musiciens. Donc, le titre de la série correspond Dialogues d'amour, que j'avais en tête avant même d'avoir écrit le premier morceau. Il y a des « dialogues d'amour » entre accordéon et piano, guitare et violon, cithare alpine et chinoise, deux clarinettes, etc. Il y a aussi un soliloque pour piano et un « trio » pour hautbois, clarinette et trompette. Le Dialoghi d'amour XI pour deux flûtes Elisabeth Weinzierl et Edmund Wächter sont liés par une amitié cordiale.« Johannes X. Schachtner Après des études de composition et de direction ainsi que des séjours boursiers à Bamberg et à Paris, vit près de Munich en tant que chef d'orchestre et compositeur indépendant. Son œuvre est interprétée par des solistes de renommée internationale tels que Julia Fischer, Julius Berger, Adrien Boisseau, Maximilian Hornung et le chef d'orchestre Ulf Schirmer. Il a reçu de nombreuses commandes de compositions, par ex. par la Biennale de Munich pour le théâtre musical contemporain, le Festival de l'Académie de Kronberg et le Concours de violon Leopold Mozart (pièce imposée). Pour son travail, qui est documenté sur des CD et dans des enregistrements radio, Johannes X. Schachtner a reçu par ex. a reçu le prix de promotion de la musique de la ville de Munich et le prix de promotion de l'art bavarois. Pendant cinq ans, il a été directeur artistique du festival Munich aDevantgarde et a également initié des projets très remarqués dans le domaine de la musique contemporaine. Il est le directeur musical de l'Ensemble de jeunes pour la nouvelle musique en Bavière (JU[MB]LE). »Leçons natten II fait référence au roman heures (Nearing Night) de l'écrivain suédois Carl-Henning Wijkmark, avec qui j'ai pu passer un an comme boursier à la Villa Concordia à Bamberg. La première version de cette ›élégie‹ a été écrite en 2010 pour deux hautbois et cor anglais – peu après la lecture du roman, qui décrit la mort à la première personne. La version pour sept flûtes fut écrite l'année suivante pour l'ensemble de flûtes de Munich.« Volker Nickel, né à Augsbourg et formé là-bas au Conservatoire Léopold Mozart et à la Hochschule für Musik und Theater de Munich, a développé un style musical contrapuntique et formellement discontinu basé sur des périodes de type cantus-firmus et une technique de montage variable. Le travail de Nickel a reçu de nombreux prix, dont avec le prix du mécénat de la Ernst von Siemens Music Foundation et une bourse à la Cité Internationale des Arts de Paris. Le Sonatine pour duo de flûtes sont basés sur des poèmes diurnes de Joseph von Eichendorff et des extraits de textes d'Arno Schmidt. Le point de départ est Eichendorff Matin. Un contrepoint suit, basé sur des contrepoints du XVe et du début du XVIe siècle. Le Midi - quasi improvisé - se différencie par le passage de la deuxième flûte à la flûte basse. Le Soirée est un rondino avec deux couplets. Alors que le premier couplet n'est qu'un court épisode développé à partir du refrain, le contrepoint réapparaît dans le second couplet, d'où le Nuit déplié. Le temps de déploiement est également l'idée de base de cette composition, qui a été commandée par le Dr. Richard Stanzel a été créé et créé en 2017 par Elisabeth Weinzierl et Edmund Wächter. Max Beckschaefer, né à Münster, a étudié l'orgue, le piano, le violon et la direction de chœur au Conservatoire Richard Strauss de Munich et la musique d'église et la composition dans la classe de maître de Wilhelm Killmayer à la Musikhochschule. Après un séjour boursier à la Villa Massimo à Rome, il enseigne le solfège à l'Université de musique et de théâtre de Munich (professeur suppléant) et depuis 2001 à l'Université de musique d'Augsbourg-Nuremberg et de Nuremberg. Parmi ses récompenses figurent une bourse pour le Centro Tedesco di Studi Veneziani, le prix de promotion de la musique de la ville de Munich et des commandes de compositions pour la Biennale de Munich pour le théâtre musical contemporain, Klangspuren de l'Orchestre d'État de Bavière, Musica Viva Ingolstadt, l'Académie bavaroise des Beaux-Arts et le Kreuzchor de Dresde. Plusieurs CD de musique vocale et de chambre de Max Beckschäfer ont été publiés. Pour un excellent mixage pop de vos pistes il est primordial de bien Trio avec Haydn II a été composé en 2009, l'année 200 de la mort de Haydn, en deux versions : pour flûte, basson et piano (Thé avec Haydn) et dans l'occupation Haydn du Trios londoniens pour deux flûtes et violoncelle. La pièce ludique et légère est une série de variations sur le Menuet au Rovescio (Menuet en forme de crabe) de la Sonate pour piano en la majeur Hob XVI:26. Les huit variations sont de caractère différent, mais quittent rarement la tonalité d'accueil de la majeur. Le trio rend hommage à un compositeur philanthrope et plein d'esprit qui nous est encore proche aujourd'hui. Elisabeth Weinzierl et Edmund Waechter Programme:
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